LA VOITURE DE SOCIÉTÉ, UN LIEU DE TRAVAIL À ÉQUIPER

Mal des transports, blessures pendant un arrêt ou encore un accident… La liste est longue pour mériter d’y prêter attention. 
Une voiture est considérée comme un lieu de travail au même titre qu’un atelier et donc chaque lieu de travail doit être équipé d’un kit de premier soin.

Que doit contenir la trousse à pharmacie ?

La trousse doit être adaptée au domaine d’activité de l’entreprise et il est préférable d’évaluer les risques en amont avec le médecin du travail qui donnera un avis sur le contenu du kit.

Généralement, elle contient à minima : ciseaux à bouts ronds, bandes extensibles, sparadrap, antiseptique, mèches nasales, compresses stériles, pansements adhésifs, pinces à échardes, couverture de survie, gants jetables. Elle ne peut pas contenir de médicaments.

Crédit : stevepb Pixabay

Et pour les professions du BTP et de l’industrie ?

Artisans et professionnels du bâtiment et de l’industrie, il est conseillé de compléter votre kit avec du matériel plus adapté aux risques de votre travail. Par exemple, en ajoutant des nettoyants oculaires ou des pansements pour brûlures.

Il existe des trousses toutes prêtes et complètes dans le commerce, y compris spécialisées par métiers, pratique !

Protextyl commercialise une trousse de secours complète juste ici.

Sources juridiques

En réalité, aucune loi ne stipule directement l’obligation d’équiper les véhicules d’entreprise d’une trousse de secours. En revanche, l’article R4224-14 du Code du travail met en évidence que tout lieu de travail doit être équipé, ce qui inclut bien les véhicules.

L’article L263-2 précise que l’entreprise risque une amende de 3750 euros multipliée par le nombre de salariés concernés par l’infraction.

Enfin, la trousse de secours doit être identifiée et bien signalée, son emplacement doit être connu des salariés. L’entreprise doit la vérifier régulièrement et renouveler les produits périmés.

Crédit image de couverture : Isatis bleu